dimanche 27 novembre 2011

Pour en finir avec les films de l'été (et tous les films à éviter)

Ah c'est ça de passer peu de temps à écrire et beaucoup de temps à voir des films. Rapidement sur un paquet de choses. On achève déjà les films de l'été. De Mai à Septembre...



Fast Five

Aussi nul que les précédents. Oui, je persiste parce que celui-là on m'a dit "ah mais attend, y a vraiment un truc". Et en fait non...


Very Bad Trip 2

Le même en moins bien. Et je commence à plus pouvoir supporter Zach Galifianakis. Le final avec Mike, c'est la goutte d'eau punitive. Après, c'est toujours mieux que le précédent film nase de Todd Phillips dont je n'aime décidément que trop peu le cinéma (j'ai le premier Hangover et Starsky et Hutch en DVD, et je me demande parfois ce qui m'a pris)



Le complexe du castor

Pas mieux, on continue dans le chapitre du temps perdu...Mel Gibson est selon moi un grand acteur, et la belle déclaration d'amour et de rédemption de Robert Downey Jr. à son encontre récemment m'a fait plaisir, vu que moi aussi je souhaite sa réhabilitation. Après, ça ne me fait pas avaler la couleuvre de ce film qui se perd trop dans l'intrigue adolescente d'Anton Yelchin (acteur qui m'énerve), visiblement pour ne pas s'enfoncer dans le morbide. Dommage, j'aimais assez le morbide...


London Boulevard

C'est loin, c'est oublié. C'est pas recommandable. Pourtant, le petit polar brittanique avec Colin Farrell c'est souvent ma came. Ici, c'est raté. Mais il y a une bonne bande originale, quelques acteurs cabotins et malgré la nasitude de l'ensemble, on s'emmerde pas tant que ça...



I'm Still Here

J'attendais beaucoup de ce film. Plus lourde fut la chute. La courte déchéance de Joaquin Phoenix filmé en caméscope sans aucune créativité par Casey Affleck, se désespérant de pouvoir créer des situations délirantes ou qui atteindrait une forme de poésie bizarre et qui n'y arrive que dans le sombre et touchant dernier plan. Sauf qu'on s'est tapé un sacré moment d’ennui avant ça...


Bad Teacher

C'est la plus belle purge de l'été. Voilà, on réunit tout pleins de gens biens et on leur sert le scénario le plus PG13 de l'histoire alors qu'on aurait pu faire un gros "R" bien crasseux. L'impératif box office pour la carrière de Cameron Diaz a prévalu, cette dernière a pu prouver qu'elle pouvait encore faire bander les ados en manque. Tout va bien...Sauf pour nous. A noter que ce film s'inscrit dans la carrière de la lose de Justin Timberlake (la suite pas loin après).


Captain America

Confier Captain America au réalisateur de Rocketeer est sur le papier la meilleure idée du monde. Joe est un faiseur habile (Jumanji, Jurassic Park 3, tout ça) et son film résonne un peu comme ça, un film habile, bien fichu, rétro comme il faut, jouant sur l'image du héros. Le casting est impeccable, certes, mais il manque cependant au film une vrai scène d'action, un quelque chose qui transcende le tout...La faute à un scénario dont la structure est bonne mais auquel il manque des dialogues et des scènes clés. Vite vu et hélas vite oublié.


La Piel qui habito

Difficile de ne pas râler contre le magasine UGC qui sur fond d'article sur Almodovar balançait le noeud de l'intrigue dès la première ligne, me gâchant assez lourdement la séance alors que j'avais su me préserver. Cependant, il ne reste pas grand chose de cet Almodovar là. Un film efficace mais il me manque du temps pour comprendre le personnage de cette femme enfermée pendant des années...Un peu plus de temps qui passe, de scènes "intermédiaires" auraient densifiés le film. Dommage.


Sexe entre amis

Et donc le remake de Sex Friends, où l'on retrouve Jackie (après Kelso, et d'ailleurs, c'est triste, j'aurai aimé revoir les deux ensemble) et Justin "les bons choix" Tombelac. Navrant pour l'ensemble, même pas sauvé par un second rôle qui assure (allez, on repêche Woody Harrelson, mais c'est par gentillesse)...Je repense aux scènes de ruptures du début (oui, nos deux héros se font lourder au début)...Et avec une certaine émotion, j'imagine le film qu'on aurait eu avec les deux "largueurs", Andy Samberg et Emma Stone. Celui-là, je l'aurai beaucoup aimé...



Crazy Stupid Love

Sur le papier, son casting (Steve Carell, Emma Stone, Julianne Moore, Kevin Bacon et Ryannnnn Gooooossssling), j'imaginais le meilleur. Et pendant un moment ça fonctionne, du fait du talent des comédiens (J'y inclus la gueule de gnou de Josh Groban, parfaite). Mais les enfants prennent la parole et plus le film avance, plus il se noie. Et lors du "super discours sur l'amour d'un gamin de 13 ans" qui voudrait être la scène de danse de Little Miss Sunshine (sauf que non, hein!), le film sombre dans les abysses. Après, Carell, Stone, Moore et Gosling, c'est du cast, donc ça se suit sans sortir le fusil.

Voilà, c'était la séance de rattrapage des films à zapper. La suite avec les films à voir (et potentiellement à aimer).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire