lundi 18 février 2013

A bord du SSV Normandy...



Il y a un mois et demi, à l'aurée de la fin du monde, je décidais, enfin, de me lancer dans l'aventure de Mass Effect. On me vantait son côté immersif, addictif. Je me souviens de la bande annonce du second épisode au cinéma, qui m'avait impressionné... J'avais des réserves, et surtout la peur de ce qui allait se produire, une bonne grosse addiction. Mais il faut parfois se faire du mal...

Et puis voilà, je suis, un mois et demi après, en train de finir le troisième épisodes, 60 heures de jeu au bas mot. Et ce fut un sacré voyage...



Si je devais décrire Mass Effect, ce serait la rencontre absolue entre le jeu vidéo et la science-fiction. Le jeu vidéo à son meilleur, subtile mélange de jeu de rôle et d'action, multipliant les prouesses visuelles, le soin porté aux détails, le côté passionnant de la création. La science-fiction par la capacité du jeu à brasser une grand nombre d'aspects du genre, du space opéra à l'anticipation, et d'amener à ce regard sur la société, ce parallèle fort entre l'univers fantasmé et notre présent. En l'état, la trilogie Mass Effect, sa capacité à évoluer dans le fond et la forme, parvient à tout réunir.



Les concepteurs du jeu ont été beaucoup plus loin que cela encore. Pour chaque peuple, son histoire, ses traditions, sa participation dans les guerres qui ont jalonnées l'univers. Pour chaque personnage, sa propre destinée. Et autant de possibilité que de choix que votre héros fera, les uns se répercutant dans le jeu suivant, comme une immense histoire où une décision dans le premier jeu trouvera répercussion grave dans le troisième, assurant le caractère immersif et renforçant ce sentiment de faire vraiment parti de l'histoire, écrire SON scénario du jeu.



Et puis il y a cet univers qui me fascine. Mass effect vous immerge dans un espace fait de contrées reculées, de laboratoires secrets, de peuples bannis, d'autres exterminés, de luttes historiques, de combats acharnés pour la survie et l'égalité...La trame de chaque intervenant est en elle-même une histoire extraordinaire à entendre, à développer, souvent émouvante (la balade dans le laboratoire désaffecté où vivait le patient zéro est un moment chargé, extrêmement fort). Et puis les retours inlassables sur le passé de l'univers, la guerre contre les Rachnis, le Génophage etc... La mythologie de Mass Effect est jubilatoire, d'une richesse rare dans l'univers du jeu vidéo.

Rajoutez à ça un visuel incroyable, une musique prenante, et vous avez, tout modestement, l'une des meilleures expériences de jeu vidéo possible. Une histoire à part entière, un univers total...Immersif, le mot était faible. Addictif lui convenait mieux.Et il me reste encore à découvrir les autres histoires (via les romans, notamment, édité chez Milady en France)?


On me souffle que la fin de Mass Effect 3 en fait rager plus d'un. Difficile à dire...J'ai choisi d'aller à droite (ceux qui ont fait le jeux sauront de quoi je parle), je pense que je referai le (dantesque) final pour voir l'autre fin.

On quitte l'univers le coeur gros, on a envie de s'y remettre, mais il faut bien mettre le mot fin quelque part. Merci Bioware, merci Drew Karpyshyn (même s'il n'est pas auteur sur le troisième, on lui doit l'univers et les personnages principaux).


Et à bientôt...

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