A Paris, le dimanche, on va chercher les croissants chez le boulanger, on se lève tard, et on va voir une expo...
La première se termine, il s'agit de Museogames.
Une expo un peu particulière, vu qu'il s'agit, en fait, de proposer, dans deux salles, une histoire du jeu vidéo. A l'entrée une vitrine où s'entassent, encagées, des vestiges d'une histoire virtuelle, des boites de jeu, de consoles, des souvenirs...
Puis une immense table, et autour d'elle, toutes les consoles de l'histoire (jusqu'à la PS2 plutôt). Et de nous offrir de rejouer à Pong, Lemmings, L'exode d'Abe. Et enfin, une salle pleines de bornes d'arcade, avec Pac Man, Street Fighter 2... Bref, une expo pour s'éclater seul, en revisitant une histoire courte mais palpitante.
Pour moi, c'était un peu "ma vie dans un musée", avec un tas de "ah, je l'avais celui-là", "c'était bien, putain..." et autres.
Mais tout ça c'est limité. Certes, c'est génial de voir des mères de famille expliquer à leurs bambins que maman c'était la plus forte à ce jeu là et tout, et les gamins de découvrir tout ça. Mais bon, on aurait un peu plus d'histoire, un peu plus de mémoire. Pas que du jeu...
Autre Expo, Paris Avant-Après, qui met en avant le travail de Charles Marville, photographe qui pris des clichés du Paris d'avant Haussmann, sur commande, lesquels se retrouvent confrontés au Paris d'aujourd'hui, suivant (autant que possible) les mêmes angles de prise de vue.
L'expo est assez impressionnante (et le catalogue vivement recommandé), mettant en avant l'incroyable poussée de Paris à cette époque, de micro-ville à grandes artères, de petits quartiers à monstres d'architecture. L'effet est parfois tel qu'on n'imagine même pas voir le même lieu, sous le même angle.
On imagine également le coût humain d'un tel bouleversement, les expulsions ayant dû être massive, la refonte des quartiers ne s'étant certainement pas fait au bon plaisir des habitants.
On imagine un temps le Paris d'alors, on repense à ces rues qui n'existent plus, avalées par les boulevards, l'histoire ne gardant que la traces des écrits sur le papier, dans ces romans que l'on a lu. En attendant une future refonte...Moins de 150 ans d'histoire, ils sont jeunes nos bâtiments hausmanniens.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire