La cérémonie s'est achevée sur un vrai moment triste, pour moi, la défaite de Fincher. Bon, les victoires de Sorkin, Reznor et surtout Angus Wall (pour le montage) ont belle allure, et le fait que King's Speech n'ait RIEN eu ailleurs que dans les quatre catégories maitresses (au profit d'Alice et Inception) montre que c'est bien par la division que ce dernier a su s'imposer.
Voici les 5 meilleurs moments:
5-L'extrait "meilleure actrice" pour Annette Bening anéantit cette dernière tant Julianne Moore l'enfonce sur la scène choisie. Encore une preuve de l'erreur d'avoir zappé Moore dans Kids are All Right...
4- Spielberg remet l'oscar du meilleur film, visiblement en quête de dire aux perdants qu'ils valent mieux, en leur lâchant qu'ils rejoignent Raging Bull et Citizen Kane. Choix des films absolument génial. Merci Steven, à ce moment de la soirée, alors que l'autralien à grand nez nous a privé d'une belle victoire, c'était le plus beau des speechs.
3- Michael Douglas indisponible, ils ont rappelé papi. Kirk anéantit (ou sublime) le suspense pour l'actrice en second rôle, en n'arrêtant pas de dire des conneries. En regardant Anne Hathaway, alors qu'il lui sort "où étais-tu quand je faisais du cinéma?" on a peur que papi dérape et sorte l'engin en live...Grand moment de dérapage sans contrôle.
2- Pendant le discours de remerciement de King Speech, l'un des trois producteurs remercie et déclare son amour à son compagnon gay. Perso, j'ai imaginé un sacré paquet de vieux cons se levant de leurs sièges (ceux qui avaient voté Crash par homophobie et qui ont sûrement opté pour le doux discours inoffensif du roi) se relever de leur sièges, genre "What????". Hihihih!!!!
Ah, et personne pour remercier le gros Harvey sur l'oscar du meilleur film, ça aussi c'était amusant!
1- Pendant le discours d'Oprah Winfrey pour les documentaires, la caméra s'attarde sur Joël Coen qui semble réellement s'en foutre, vérifiant sa veste pour chercher une miette invisible. L'impression que le réalisateur illustre l'importance d'Oprah ici, inutile à jamais. Immense moment!
Fincher reste donc dans le club des maudits, avec Welles, Lang, Hitchcock, Kubrick...des cinéastes auquel il fut comparé, par sa maniaquerie, sa capacité à innover, sa folie, son talent hors norme. Finalement, l'histoire parlera de Fincher en ces termes. Tom Hooper...Tom qui?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire