mardi 27 septembre 2011

Wasteland


La technologie depuis 2008 a bien évolué. Et les moteurs d'univers virtuels autrefois merveilleux deviennent aujourd'hui un peu "vieillot". Le moteur d'Oblivion a pris un sacré coup...

Ma première rencontre avec Fallout 3 a été bien mauvaise. Le graphisme austère, la gestion des objets (via une interface spécifique) déstabilisante (début de jeu sans arme puisque incapable de comprendre comment les mettre en place), difficulté outrancière...Rien n'y faisait.

Et puis, comme je me raccroche souvent à ma doctrine "finir les jeux" (sauf catastrophe type "The Conduit"), j'ai relancé la machine, et, profitant de ce temps que les médecins m'ont prescrits, je me suis immergé dans un des jeux les plus vastes et délirants que j'ai vu.

Fallout 3, c'est un univers GIGANTESQUE. Ceux qui pensent que Rockstar offre des cartes vastes avec Red Dead Redemption n'ont jamais joué à ça. Tu rentres dans un bâtiment, au hasard, et tu y restes 3 heures, vu tout ce qu'il y a à explorer (et c'est pas marrant parfois, comme ça m'est arrivé dans ce foutu hôtel).


Fallout 3, c'est la fin du monde, le post-apocalyptique bien senti: on côtoit animaux sauvages "modifié", bandes de mercenaires errantes, monstres et autres joyeusetés. Le troc prévaut, la monnaie est la capsule de bouteille de coca, et les armes cassent...

Un univers où on crève souvent, où tout est à refaire et où on peut choisir de servir le mal ou l'abattre en pleine tête, tout est possible...Et c'est finalement ça qui est génial. Tu peux faire ton shopping avec des vendeurs d'esclave ou atomiser le village, c'est selon ta conscience ou ton engagement.

Une liberté jouissive, l'envie de le refaire en mode "bâtard", en tuant plutôt qu'en aidant, en anéantissant le monde "pour voir". Envie de retourner dans le monde pour voir les limites de la carte...


Une découverte tardive n'en est pas moins une découverte. Fallout 3, trois ans après sa sortie, c'est toujours du bon, du très bon.

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