lundi 9 avril 2012

Vu dans l'avion: Happy Feet 2


Impossible de voir Happy Feet 2 en VO en salle? J'avais donc boudé et refusé de le voir en VF comme le crevard de distributeur voulait (je le critique, si ça se trouve c'est l'exploitant qui n'a pas voulu tenter de mettre une VO).

Mais voilà, dans l'avion, il était là, à me regarder avec son petit air, j'ai succombé, en me disant que même si la VO c'est important, le voir sur un écran 10 pouces sans la 3D, c'est un peu cracher sur l'oeuvre aussi.

Vu la qualité générale du film, aucun regret. Happy Feet 2 est une déception à bien des égards. Le premier était un peu l'ovni hors Pixar qui nous rappelait les noms de George Miller et Robin Williams, le tout avec des pingouins, une ambiance joyeuse, pas mal de scènes décoiffantes...Bref, le premier avait remporté mes suffrages. Le second, c'est un peu la même sauce, avec moins de Williams (ou plutôt le même, moins inspiré), moins de chansons (et moins inspiré dans le choix), des nouveaux personnages un peu bidons (Sven, c'est la lose), une animation qui n'a pas fait un bond de géant (même si on sent que la 3D devait être réjouissante), et un scénario ennuyeux.

L'intérêt du film? Le plancton! En rajoutant aux pingouins une intrigue parallèle mettant en scène deux planctons, Bill et Will (Matt Damon et Brad Pitt), s'éveillant à la conscience, avec tout ce que ça implique (condition d'existence, relation amoureuse, art...), Miller réussit un petit souffle d'air dans son film chiant qui semble presque être ce qui l'a intéressé le plus (du moins, on se force à le penser). Obligé de conjuguer avec une "suite", on s'offre un petit truc ovniesque au milieu.

Happy Feet 2 devient alors comme un Ice Age, un film où l'on doit se farcir l'emmerdant Mammouth pour avoir un peu de Scrat, l'écureuil star de la série, distillé au fil du film et qui a déjà amené tant de gens au cinéma (la preuve, dans les bandes annonces, on ne voit plus que lui).
On se tape les pingouin chiants pour avoir 5 minutes de Bill et Will...

Et comme Ice Age, au final, c'est trop peu...Oubliable...Oublié.

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