dimanche 15 avril 2012

Vu dans l'avion: The Sitter


Bon, un bref avis sur The Sitter, énième sous-produit issu de la manne Apatowienne, réalisé par le perdu David Gordon Green (qui est donc définitivement passé dans le côté obscur) avec l'alors fatty Jonah Hill.

L'histoire: Jonah est une dieu du cunilingus, mais dans sa vie, c'est la lose: sa copine ne s'intéresse pas à lui mais juste à sa langue, et il n'a pas de boulot, juste une mère célibataire en manque, un père riche qui l'ignore et aucune perspective. Il accepte, pour dépanner maman, de faire un soir le baby-sitter pour trois "enfants" incroyablement difficiles...

J'ai regardé ce film pour deux raisons: la première était de voir Max Records (celui des maximonstres) évoluer au cinéma de nouveau, la seconde était Sam Rockwell, en second rôle, parce que c'est toujours génial de voir Sam Rockwell, un de mes acteurs préférés.

Pour Max, faisons le constat: il va avoir du mal...

Pour Sam, faisons le bilan: il est peu employé, et s'il est toujours cool, c'est quand même du salaire pour rien.

The Sitter est une énième tentative de faire une comédie teen comme on les faisait si bien (ou notre nostalgie trouble notre vue), un film sympa sans prétention, tout ça...

Et effectivement, mieux vaut éviter les prétentions tant la tristesse du scénario (écrit par deux mecs bourrés sur du PQ un soir de golden shower party) s'allie avec le manque d'ambition affiché par tous les protagonistes (la palme revenant à Jonah Hill qui ne cache pas se faire chier dans ce film, un peu sa prestation dans le stratège, mais involontairement).

Même les enfants sont mous (sauf peut-être la gamine qui parvient à sortir du lot par le caractère plus trash de son personnage), y a rien à sauver...Le pire venant clairement de ces scènes où Jonah, seul avec un des trois enfants, distribue des leçons de vie débiles qui les aideront à comprendre pourquoi ils sont si turbulents ou mal dans leurs peau...

J'ai quand même été au bout de la chose vu qu'il restait peu de temps avant l'atterrissage...


Et puis un mini-coup de gueule contre ces films qui nous explique que Jonah, loser patenté, mal sapé, crade, qui fait n'importe quoi... il se fait draguer sérieusement par une nana gaulé comme Kylie Bunbury (photo) genre "j'avais trop envie de te draguer quand on était au lycée ensemble, t'étais trop mignon"... Faut arrêter de caster des bombes pour les faire jouer ça. Oui, c'est potentiellement éventuel, mais c'est quand même bien pas possible dans cette galaxie...Genre le mec se fait larguer (on nous montre bien que sa nana est une conne) pour être récupérer gratuitement par un canon qui est le fille parfaite (ce qui rend la chose encore plus improbable)... Marrant, ça m'avait pas marqué sur "Sans Sarah, rien ne va" (film que je suis venu à ne plus aimer) qui aligne quand même le même discours, mais c'est définitivement plus possible...

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